[color:3fc7=red:3fc7]Demandez à dix de vos amis s'ils se sentent stressés et neuf vous diront oui. Mais qu'est-ce que le stress ? Le stress est un état déclenché par notre corps lorsqu'on lui demande de s'adapter. Cet état nous permet de réagir à un signal d'alarme, de fuir ou de combattre. Le stress est utile pour nous permettre de réagir lorsque nous nous sentons menacés. Il est essentiel à la survie. Il est donc important de parler de niveau de stress et de gestion du stress avant de dire que le stress est mauvais.
Personne n'aime être stressé car personne n'aime devoir s'adapter ou se batailler. Au fond, ce n'est pas le stress que nous n'aimons pas, mais être dérangé ou devoir modifier notre routine. Le stress qui suit un événement prend habituellement deux directions. À la suite de l'alarme, on décide de monter aux barricades pour se bagarrer ou on se prépare à se sauver. Un des éléments essentiels à la bonne gestion du stress est de choisir ses batailles en connaissant bien son niveau d'énergie, ses limites et ses chances de succès. Un individu qui se bat trop souvent s'épuisera d'avoir trop lutté, alors qu'un individu qui se sauve toujours sera fatigué d'être constamment prêt à s'échapper. Il faut donc être réaliste, c'est-à-dire savoir sur quels événements on peut avoir un impact et éviter de tenter de contrôler ceux qui nous dépassent. En faisant preuve de sagesse, nous pouvons éviter la détresse qui survient lorsque notre niveau de stress dépasse notre capacité de tolérance.
L'exercice physique est une façon de garder son corps en forme et d'augmenter sa tolérance au stress. C'est donc une bonne idée de faire une place pour l'exercice dans sa routine afin de prévenir une décompensation. L'investissement de temps dans une telle activité est très rentable car l'exercice permet d'améliorer la concentration et le niveau de productivité dans toutes les activités de la vie quotidienne. La méditation, la musique et le divertissement sont d'autres techniques pour gérer le stress.
L'apparition des premiers signes de détresse devrait nous permettre de réaligner certains choix pour nous éviter une décompensation. Ces signes sont : les maux de tête, l'insomnie, un faible niveau d'énergie ou de concentration, l'irritabilité, l'inhabilité à se détendre, ainsi que des crampes abdominales associées à la diarrhée ou la constipation.
Il y a, bien sûr, des circonstances extraordinaires où un individu est taxé par plusieurs adaptations. Dans ces rares cas, il n'y a vraiment aucun choix possible et la charge est vraiment trop importante. Par exemple, une personne dont le conjoint décède alors qu'il perd son emploi et que son logis est rasé par les flammes, risque d'avoir besoin d'une aide externe. Dans de telles situations, ou lorsqu'il y a décompensation rendant impossible le fonctionnement de tous les jours, il faut consulter.