De 1896 à1992, la hauteur franchie par le vainqueur du saut à la perche aux jeux olympiques est passée de 3.30m 5.90m.
Ainsi, entre les premiers jeux des temps modernes, disputés à Athènes, et ceux de Barcelone, le gain est de 2.60m!
Mais quelle différence, entre ces deux sauts da s la technique elle même comme dans le matériel employé: hier, une perche en bois aujourd’hui, une véritable catapulte en fibre de verre, d’une souplesse extrême!
On imagine la somme de travail; de tâtonnements de recherche et de sacrifices que cela a représenté pour les athlètes:
«Toujours plus vite, plus loin, plus haut » !
Etre premier, battre des records
L’athlétisme présente une très grande gamme d’épreuves, qui font appel à des qualités extrêmement diverses. On peut répartir les épreuves en deux grandes catégories : les courses et les concours.
Les épreuves de course comprennent le sprint, le demi fond et le fond, les haies les relais et la marche les concours comportent les lancers et les sauts. Dans chacune de ces spécialités, l’athlète vise deux objectifs : remporter l’épreuve à laquelle il participe et battre le record de la discipline ( c’est-à-dire surpasser le meilleur temps ou la plus grande distance réalisés jusque-là).
Un sport aussi vieux que l’homme
Quelles ont été les premières activités « sportives » de l’Homme ? courir, sauter, lancer. Aussi peut-on concevoir que l’athlétisme soit le sport le plus ancien de l’humanité . En Asie et en Egypte antique, on le pratiquait déjà comme en témoignent certains bas-reliefs. Les Crétois organisaient des compétions de lancer, de saut et de course. Dans l’Iliade (VIII siècle av. J.C), le poète grec Homère parle d’épreuve qui ressemble beaucoup à celles d’aujourd’hui : les courses à pied, les lancers de disque et de javelot figuraient en effet en bonne place dans les jeux qui se tenaient tous les quatre ans à Olympie, ou dans d’autres cités grecques, e n l’honneur de Zeus. La tradition se maintint jusqu’au IV siècle apr. J.C, quand l’empereur romain Théodose interdit, pour des raisons religieuses les jeux olympiques.
Au moyen Agen en Germanie et dans les pays scandinaves se pratiquaient des lancers de javelot (en Norvège), d’arbres(en Ecosse ) ou de pierres (en Suisse).
Mais l’athlétisme moderne ne devait être inventé qu’au XIX siècle par les étudiants britanniques, dans les collèges universitaires. La première course « moderne », su20 km, fut disputée en 1837 à Rugby. La première société d’athlétisme apparut en 1850à Oxford, et en 1867, on réalisa à Londres le premier terrain spécialement équipé pour les courses à pied.
En France, les élèves de deux lycées parisiens créèrent en 1882 le premier club d’athlétisme, le prestigieux Racing-club de France.
Le terrain d’athlétisme
La piste. Circulaire, la piste de course est divisée en huit couloirs, d’une largeur de 1.22 à 1.27 m chacun, délimités par des raies blanches de 5 cm de large. La piste est en revêtement perméable(terre, tuiles pilées, cendrée)ou imperméable (revêtements en matières synthétiques, comme le Tartan, le Rekortan le Rubkor, etc.) La piste imperméable permet des performances athlétiques supérieures ; elle demande toutefois un entraînement spécial pour adapter le pied à un sol plus dur La ligne d’arrivée, située jà la fin d’une des lignes droites, est perpendiculaire au bord interne de la piste
Aire du lancer de marteau.
Le cercle est identique à celui du lancer de poids., mais i l est entouré, à l’arrière, par une cage métallique de protection mesurant plus de 3 m de haut. Le secteur où doit tomber le marteau est le même que celui du disque.
Aire du lancer de javelot.
Le cercle est identique à celui du lancer de poids, mais il est entouré, à l’arrière, par une cage métallique de protection mesurant plus de 3 m de haut .Le secteur où doit tomber le marteau est le même que celui du disque.
Aire de lancer de javelot.
Elle comprend une zone d’élan de 30 à 36 m de long qui se termine par la zone de lancement, limitée aux 8 m précédant la ligne de lancer. Le secteur où doit tomber le javelot est situé au centre du terrain ; son ouverture est de 29 .
Aire du lancer de poids.
Le poids est lancé d’un cercle dont le diamètre est de 2.135m et qui comprend une butée en bois il doit atterrir dans un secteur de terrain dont l’ouverture est de »
Aire du lancer de disque
Le cercle est identique çà celui du lancer de poids, mais ans butée. Le secteur de terrai, fait étalement 45 », mais est plus grand que celui du poids.
Sautoir du saut à la perche. Une aire d’élan, longue d’au moins 40 m, aboutit à un fossé dans lequel on pique la perche. La barre est portée par des montants rigides. L’aire de réception est rembourrée avec d’épais matelas en caoutchouc.
Aire du triple saut.
La piste d’élan et la fosse de réception sont les mêmes que pour le saut en longueur. Le tremplin est situé à 13 m de la fosse.
Aire du saut en longueur. Le sauteur parcourt une piste d’élan de 45 m de long, s’élance d’une planche d’appel en bois, ou tremplin, vers une fosse de réception remplie de sable humidifié.
Sautoir du saut en hauteur. La piste d’élan, semi-circulaire, doit permettre un recul de 15 m au moins. La barre repose sur des taquets portés par les montants. La fosse de réception est recouverte de matelas.
Piste de 3000 m steeple. Elle comprend, réparties sur la piste de course, quatre « haies », hautes de 91 cm et larges de 12,7 cm, et une « rivière ». celle-ci est une fosse remplie d’eau, placée juste après une haie fixe ; sa profondeur sous l’obstacle est de 0,70 m, et elle mesure 3,66 m de long ; le fond remonte graduellement jusqu’au niveau du terrain, à l’extrémité opposée.
Les « haies ». leurs montants sont en métal, et la barre transversale en bois. Elles basculent sous l’effet d’une poussée légère. Leur hauteur varie selon l’épreuve : 0,83 m pour le 100 m haies (femmes), 1,06 m pour le 110 m haies et enfin 0,91 m pour le 400 m haies (hommes).
Pistes des épreuves de marche. La plupart des épreuves de marche (notamment pour les épreuves de 10, 20, 50 km) se déroulent sur route : seuls le départ et l’arrivée ont lieu sur la piste. Il en est de même du marathon.
Les courses de vitesse
Elles se disputent sur 100, 200 et 400m.
Les athlètes sont répartis pour couloirs ; sur la ligne de départ, des blocs de départ (en anglais, starting blocks sont installés pour faciliter la prise de vitesse ; les coureurs sont équipés de chaussures à pointes qui assurent une meilleure « prise » au sol. Le départ est donné à l’&ide d’un pistolet d’alarme.
Le 100 m, course de vitesse pure, se court en ligne droite. Le 200 m comporte un virage complet ; les lignes de départ sont alors décalées en raison du rayon de la courbe, afin que tous les concurrents aient la même distance à parcourir. Il en est de même pour le 400 m, couru sur un tour de piste complet.
Les relais
Les course de relais se disputent sur 100 m, soit 4*100 m, et sur 400 m, soit 4*400 m. chaque équipier effectue un parcours (100m ou 400m ) à la fin duquel il transmet au coureur suivant un bâton cylindrique de 30 cm de long appelé « témoin ». Le secret de la réussite, en relais, c’est un passage de témoin parfait : le « receveur » commence à courir avant l’arrivée du porteur du témoin ; il reçoit de ce dernier le témoin dans sa main tendue en arrière au moment où il atteint sa vitesse maximale, sans avoir dépassé la zone dans laquelle la transmission est autorisée ; sinon, c’est l’élimination.
Les courses d’obstacles
On distingue les 110m et 400m haies pour les hommes, et le 100m haies pour les femmes. L’athlète doit passer dix obstacles répartis à intervalles réguliers.
Il doit savoir non seulement franchir la haie, mais aussi conserver un rythme précis entre deux haies : les spécialistes comptent trois foulées avant chaque enjambement sur 110 m, et de treize à dix-sept foulées sur 400 m.
Fonds et demi-fond
Les distances olympiques sont le 800 m et le1500m pour les hommes comme pour les femmes ; le 5000m, le 10000 m, le 3000m steeple et le marathon (42.195 km) sont réservés aux hommes. Le 800 m est une course de vitesse prolongée, dont les 100 premiers mètres se disputent en couloir, pour éviter les bousculades.
Le 1500m, lui, est tout simplement la course de demi-fond classique.
A partir de 5000m, les capacités de résistance de l’athlète constituent l’élément primordial ; ces courses exigent une préparation physique spécifique.
Le marathon se déroule essentiellement sur route : seuls le départ et l’arrivée ont lieu dans un stade. La distance, qui rappelle celle qu’aurait parcourue par un soldat pour annoncer aux Athéniens la victoire des Grecs sur les perses à Marathon, en fait une épreuve d’exception qui frappe les imaginations.
Les sauts
Le saut en hauteur
Il s’agit de franchir une barre placée le plus haut possible. Les concurrents ont droit à trois essais à chacune des hauteurs proposées. Les sauteurs qui ont échoué sont éliminés, les autres continuent à la hauteur suivante. En cas d’égalité entre deux concurrents, la victoire revient à celui qui a effectué le moins d’essais tout au long du concours ; la technique du saut en hauteur est en évolution constante. On est ainsi passé du ciseau, style où lu sauteur se retrouve en position assise au moment du franchissement de la barre, au rouleau (costal, puis ventral), où le corps du sauteur est parallèle à la barre, et, en dernier lieu, au fosbury flop (du nom de son inventeur, un champion américain) : le sauteur, après une course d’élan rapide en arc de cercle, attaque la barre de dos, nuque la première, après s’être arraché du sol par une puissant détente.
Le saut en longueur et le triple saut
En longueur, le sauteur, après une très rapide course d’élan, prend son impulsion sur la planche d’appel, réunit les deux jambes en avant et essaie de retomber le pus loin possible dans la fosse de réception, sans toucher avec le corps l’arrière de la marque laissée par ses pieds. Chaque concurrent a droit à trois essais supplémentaires.
En triple saut (réservé aux hommes), après la course d’élan, le sauteur doit retomber, au premier saut, sur son pied d’appel ; au deuxième, il change de pied et termine, comme dans un saut en longueur, en retombant sur les deux pieds réunis. L’équilibre entre les sauts ests un élément important pour la réussite.
Le saut à la perche
Le règlement est le même que celui du saut en hauteur. La perche peut mesurer jusqu’à 5.18m et peser 2.5kg. Le perchiste la tient levée durant la course d’élan ; à proximité du sautoir, il la « pique » dans la fosse, prend appui sur elle pour s’élever dans les airs et la repousse au moment du franchissement de la barre, afin qu’elle ne retombe pas sur celle-ci. Son corps s’enroule alors autour de la barre.
Les lancers*
Le lancer de poids consiste à expédier le plus loin possible un boulet sphérique en fonte, de 7.257 kg pour les hommes et de 4 kg pour les femmes.
Partant de l’épaule, le poids est projeté d’une seule main, par une brusque détente du bras. Pour augmenter l’impulsion, le lanceur se place dos à la direction du lancer ou tournoie dans l’aire de lancement avant de lâcher le boulet. Le concurrent, dans le lancer de disque, accomplit une rotation rapide du corps avant de lâcher le disque tenu d’une seule main ; celui-ci est un engin de 2 kg (1 kg pour les femmes) et de 21.9 cm de diamètre. Lancer le marteau c’est expédier une sphère en métal attachée à une câble d’acier terminé par une poignée. L’ensemble pèse 7.257 kg et sa longueur ne doit pas excéder 1.22 m. Pour donner de l’élan, le lanceur fait tournoyer le marteau au dessous de sa tête puis il virevolte avant de lâcher le boulet. Le lancer de javelot s’effectue en expédiant l’engin pointe en avant par-dessus l’épaule, au terme de la course d’élan. Le javelot masculin est en métal, il mesure 2.60m e pèse 800g ; pour les femmes, sa longueur est de 2.20 m et son poids de 600g. Le port des gants est interdit.
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