[color:b13f=blue:b13f]]Les rumeurs s’étaient multipliées à Tanger sur l’éventualité d’une opération terroriste au sein d’un établissement scolaire dans la ville du détroit.
Des rumeurs de nature à semer le panique au sein de la population tellement les versions se multipliaient et se diversifiaient.
Un point de presse du préfet de Tanger, organisé au sein même de l’établissement scolaire visé par « l’opération terroriste », en l’occurrence le collège « Mae El Aïnaïn », est venu rassurer et tranquilliser l’opinion publique tangéroise.
L’affaire commence, raconte le préfet de la police, quand l’administration du collège a contacté jeudi dernier, les services de la police pour les informer de la découverte de neuf bonbonnes de gaz dans une salle de classe, reliées par fil qui s’étend à l’extérieur de l’établissement.
Dépêchés d’urgence sur place, les éléments de la police ont vite soupçonné l’implication d’élèves de l’établissement.
Les premiers éléments de l’enquête auraient mis à l’index neuf élèves de l’établissement.
Cinq ont été appréhendés et auraient avoué le forfait et quatre, en fuite, sont recherchés par la police.
Le mobile du « crime », avance le préfet de police, qui se réfère aux aveux des présumés coupables, serait la perturbation des cours et l’annulation des examens et contrôle programmés pour l’après Aïd El Adha.
Pour les détails techniques, la police nous apprend que les élèves incriminés avaient acheté les neufs bonbonnes de gaz pour les disposer dans la salle de classe. Deux bonbonnes étaient reliées à un cordon en nylon imbibé d’essence et devaient prendre feu à l’arrivée des flammes. L’ignorance des élèves des techniques d’explosifs ajoutée aux chutes des pluies qui ont dissipé le combustible ont épargné le pire au collège.